Huit heures du matin, le jour lointain La rumeur des transports en commun La journée sur le départ quotidien Le métro et ses couloirs de hall de gare Il est sûrement minuit quelque part Loin d'ici c'est encore le soir Sous la lumière des néons le long des bars Nos voix commençant l'histoire par la fin La traînée de nos parfums sur les trottoirs Il est sûrement minuit quelque part Plus haut qu'une trace de la nuit noire Des dernières cigarettes qui se fixent dans la tête Plus haut qu'une trace de la nuit noire On balaye les canettes vides et les rires de la fête Plus haut qu'une trace de la nuit noire Descendant ma rue comme d'une autre planète Les premiers rideaux de fer se relèvent Les oiseaux se désaltèrent aux citernes La ville n'a aucun horaire qui nous concerne Quand viennent les huit heures, huit heures et quart Il est encore minuit quelque part Brûlant sur les boulevards Ces flèches qu'on décoche dans le noir Un peu de monnaie dans une poche par hasard Sur le coup des huit heures, huit heures et quart Il est encore minuit quelque part Plus haut qu'une trace de la nuit noire Des dernières cigarettes qui se fixent dans la tête Plus haut qu'une trace de la nuit noire On balaye les canettes vides et les rires de la fête Plus haut qu'une trace de la nuit noire Descendant ma rue comme d'une autre planète En fait j't'ai appelé pour te dire que Je pensais à toi et la vie c'est pas simple Je sais plus bien, tu vois Mais ça peut être compliqué, mais c'est pas grave J't'assure c'est pas grave, bisous