Biyografi

Tout, dans l’histoire de Liv, a toujours été affaire de mélanges. De ne pas choisir entre ses différentes passions, entre pop et chanson, de savoir marier la complexité et la profondeur de ses émotions. Les premiers sons qu’elle entend sont nourris au soleil de l’Italie, où elle passe une partie de son enfance avant de s’installer en France, et de l’Argentine, dont sont originaires sa mère et sa grand-mère. Deux univers auxquels viennent s’ajouter la chanson française, qui résonne souvent autour d’elle. Toute jeune, Liv chante, des morceaux qui existent (Paolo Conte, Dalida, Charles Aznavour) et d’autres qu’elle invente. Une voix qui apaise et réjouit ceux qui sont autour d’elle. Une médecine douce qu’elle retrouve pour elle-même quand, plus tard, elle lui permet d’exprimer au mieux ce qui l’anime. Liv aime la poésie, de Prévert à Bukowski. Le cinéma, de Jean-Pierre Jeunet à Arnaud Desplechin en passant par Hayao Mizayaki. Elle jette des mots sur le papier, des images et des textes orphelins qui, peu à peu, se marient aux mélodies qu’elle a en tête. La musique devient une évidence, son lien avec la vie. Si fort que Liv quitte le lycée traditionnel pour différentes écoles de danse, de théâtre et de chant. Et c’est avec son premier titre qu’aujourd’hui, on la découvre vraiment : une ligne de basse qui ondule, des touches de claviers comme autant de perles de rosée. Un brin de mélancolie, aussi, qui donne une couleur bleu nuit à une chanson d’une sensualité infinie.