Je sonde son visage en passant près des marches Où elle s'assied bouche close Une demi heure de pause Les genoux collés par la chaleur précoce C'est l'éternel été Comme comme quand elle était gosse Rien n'indique son âge Aujourd'hui sur les marches telle qu'elle sera toujours Et telle qu'elle a toujours été, en juillet Telle qu'elle a toujours été Elle restera telle quelle Telle qu'elle a toujours été Elle restera telle quelle Sous le perpétuel été La pause déjeuner bientôt écoulée Elle replie les pages du livre qui l'accompagne L'après midi sera vite aboli Quelques coups de fil Rien de bien difficile Pour regagner l'été, les congés payés Il faudrait qu'elle m'épouse Qu'elle y songe à sa pause, pour juillet Telle qu'elle a toujours été Elle restera telle quelle (Telle quelle) Telle qu'elle a toujours été Elle restera telle quelle (Telle quelle) Telle qu'elle a toujours été Elle restera telle quelle (Telle quelle) Sous le perpétuel été, perpétuel été Perpétuel été, perpétuel été, été Je sonde son visage en passant près des marches J'aimerais lui dire quelque chose Mais sa sérénité s'impose Peut être qu'après l'été J'oserai