Les enfants des grandes marées Des embruns, des marins imbibés Se balancent le corps raidi Sur une branche du bois du génie Les promeneurs Trouvent l'endroit bucolique Et les sportifs Trouvent le lieu bien pratique Les oiseaux Viennent en paix y chanter Et pourtant Si les pauvres savaient Que les enfants des grandes marées Des embruns, des marins imbibés Se balancent le corps raidi Sur une branche du bois du génie Le pauvre arbre N'avait rien demandé Mais hélas Aux dernières feuilles tombées Comme chaque hiver Le vert vire au rouge Les liens se resserrent Le hibou n'en dort plus Que les enfants des grandes marées Des embruns, des marins imbibés Se balancent le corps raidi Sur une branche du bois du génie