C'est un funeste ivrogne qui soupe ce soir, Qui de mon cerveau sur sa balançoire Se gorge salement. Valsant en mesure en ce terne manoir Qu'est mon crâne affable, répugnant crachoir, Il gerbe à torrent ses acides ventrailles Noyé dans le sang, recouvert de failles. Résonnent ces broiements dans ma tête. Raisonnent ces errements dans ma tête. Cette comptine vicieuse qui crève le silence Savoureuse putain au goût d'abstinence. Mais revoilà que titube l'imbriaque. Dansant au rythme des larmes dionysiaques Foulant gaiment ce cimetière de pensées Il racle de la langue l'amère absurdité. Il faut l'imaginer heureux Dans ce monde follement silencieux Car les moyens justifient la fin. Mais le rocher roule encore. Le rocher roule encore...