Rouillé par la tristesse des bâtiments J'ai le mal de mère qui me prend Tendre les voiles et vivre tendrement La mer est ma mère Et l'amer elle l'emmène Mes emmerdes, mes calvaires Dans ses vagues elle les enterre La mer est ma mère Et l'amer elle l'emmène Mes emmerdes, mes calvaires Dans ses vagues elle les enterre Je m'en vais Voir la mer Je m'en vais Voir ma mère Me noyer M'indiffère Si c'est dans les bras de ma mère Je m'en vais Voir la mer Je m'en vais Voir ma mère Respirer Je manque d'air Je rentre chez ma mère Les années passent et ses embruns me restent Un peu de sable dans les poches de ma veste Entre ses grains je veux bien être à l'ouest La mer est ma mère Et l'amer elle l'emmène Mes emmerdes, mes calvaires Dans ses vagues elle les enterre La mer est ma mère Et l'amer elle l'emmène Mes emmerdes, mes calvaires Dans ses vagues elle les enterre Je m'en vais Voir la mer Je m'en vais Voir ma mère Me noyer M'indiffère Si c'est dans les bras de ma mère Je m'en vais Voir la mer Je m'en vais Voir ma mère Respirer Je manque d'air Je rentre chez ma mère Une vague, si vague, Moi je divague Ça plane, sa plage, J'en reprendrai bien une tasse De ces vagues ... De ces vagues ... De ces vagues ... Je rentre chez ma mère Je m'en vais Voir la mer Je m'en vais Voir ma mère Me noyer M'indiffère Si c'est dans les bras de ma mère Je m'en vais Voir la mer Je m'en vais Voir ma mère Respirer Je manque d'air Je rentre chez ma mère Je rentre chez ma mère