La nuit grince, palpite dans cet incassable noir, Tu commences à l'connaitre pourtant ce couloir Télépathe des fonds d'tiroir, T'entends certains soirs Toutes les p'tites pattes de tous les cafards Ta tête dans cet oreiller, dans ce nuage tourmenté Sous la pluie de tes bleus yeux tout se dépouille en beauté Je te berce avec d'autres saisons à venir Je te berce avec d'autres saisons à venir Dors, dors, dors, dors Mon doigt tourne doucement tout autour de ton oreille, Des mots glissent incessamment à la bouche de la caresse Tout nous quitte tu peux pleurer Dans les bras de la tendresse Un jour en route pour un autre passe toujours par la nuit, dors Il faut apprendre à dormir sans lumière Déjà hier s'est évanoui Un jour en route pour un autre passe toujours par la nuit, dors Il faut apprendre à dormir sans lumière Déjà hier s'est évanoui Faut savoir dans son pieu Laisser une place au sommeil, Qu'il puisse de tout son poids écraser, l'indécente, la folle idée, Que tout s'en suit ne r'vient jamais Un amour en route pour un autre passe toujours par la nuit, dors, Il faut apprendre à dormir sans lumière déjà hier s'est évanoui Un jour en route pour un autre passe toujours par la nuit, dors Il faut apprendre à dormir sans lumière Déjà hier s'est évanoui Un jour en route pour un autre passe toujours par la nuit, dors Il faut apprendre à dormir sans lumière Déjà hier s'est évanoui Dors, dors, dors, dors