Quelque chose m'a échappé... La vie est bien trop courte pour qu'ce poison vienne me l'écourter C'texte il parle en outre de mes doutes, venez l'écouter À force de l'égoutter, la bouteille a pris la poubelle Un SOS sur l'papier quand les larmes inondent la coupelle Faut pas s'mentir, moi qui simulais l'acouphène Quand on m'disait "arrête petit", le goulot va t'étouffer C'est triste de n'être qu'le seul coupable de toutes ces bagarres Ou ces crises de nerf, c'est triste de voir qu'des flashs dans les placards Sorti du ring par KO, le temps d'jeter l'éponge En-dessous, trop d'alcool a coulé, j'ferais mieux d'couper les ponts On n'ressent presque plus rien, du moins, la tête dans un étau J'suis trop bête dans un sale état, l'homme vaut mieux qu'des précieux métaux Le visage plein d'ecchymoses, le goût amer, qu'est-ce qu'il s'est passé? Sueurs froides d'Eskimo, ma carte mère on a effacé Le mal cisaille mon crâne, pas ceux des coups mais ceux des flashs Sûrement noyés par le contenu précieux des flasques Le peu qui flotte, superficie d'une flaque, des souvenirs flasques Mes idées n'tiennent plus en place, j'ai mal au casque Encore cette impression désagréable d'avoir porté un masque Me fait frissonner d'la tête aux pieds, des instants emprisonné Mais qui a la clé? Sûrement moi-même, vérité à la clé C'est comme s'il avait plu sur des souvenirs inscrits à la craie La sensation bizarre d'avoir porté un putain d'déguisement Un peu comme toutes ces fois où tu t'retrouves en cellule d'dégrisement Des agissements qui reflètent pas ta façon d'voir les choses Mais entre voir et faire il y a un gouffre, un peu comme noir et rose Quelque chose m'a échappé, et à travers ce texte J'me confesse et cela sans chapelet Quelque chose m'a échappé... La vie est bien trop courte pour qu'ce poison vienne me l'écourter Ce texte il parle en outre de mes doutes, venez l'écouter À force de l'égoutter, la bouteille a pris le large Le SOS a pris la marge, oui la tasse je l'ai goûtée