Du nouveau dans l'histoire J'ai torche la fourche comme à la recherche d'un gosse qu'a disparu Je ratisse le village de mes pensées dans ma tête j'en suis Au moins à ma quatre centième battue Mais je cherche sans chercher j'éclaire sans lumière dans la pénombre Je déambule dans la rue Une éclipse un vide noir que je contemple jusqu'à Ce que mon corps et mon âme perdent la vue En société c'est ma part de joie qui paraît dominante J'allie ma sociabilité sourires et blagues enjolivantes En réalité c'est toujours mes démons que j'alimente J'omet de consulter ma raison c'est pour pas que je lui mente Alors pense ce que tu veux Tente d'être heureux Dans le manque dans l'attente Et puis d'un coup t'es vieux Cliché comme discours mais dans dix ans Je vais forcément regretter c'que j'ai pas osé y a dix ans Alors je cherche l'enfant que j'étais Je veux me rappeler de ces senteurs d'été Déterrer de terribles et ternes Ossements du passé J'vois tout s'effacer Vieux souvenirs tassés Cascade si maussade Des fontaines d'eau crade Pas de beauté trop de bad Sous filtre rose pâle J'vois toutes ces choses sales J'vois toutes ces choses sales Celle là vaut mieux pas que tu la passes a tes parents Certains pensaient que Polya c'était qu'un rappeur un peu marrant Mais creuse a coup de pelle Dans mon esprit tordu Tu trouvera peut-être Les pensées d'une ordure Qui sait ce qu'on renferme Au fond Sincère Ou faux jeton Misère Ou homme bon Auriel Ou Sauron Ni Sam ni Frodon Ma plume est au front Ni calumet ni potion Lumière bleu de l'écran du PC qui m'empêche m'endormir Magie noire endoloris Sang injecté dans l'iris Des vieux comportements des actes et des paroles à vomir C'est la foire à la saucisse Tout ces connards applaudissent Je ris jaune à leurs blagues vaseuse Et j'implose comme le noyau d'une grande gazeuse Supernova Fils de Dovah Pour fuir ce monde faudra plus qu'une gova J'y crois plus j'suis profane J'ai besoin d'un Somnifère J'entends Ces voix qui Vocifèrent Elles me crient Qu'il faut s'y faire Trop de questions trop de mystères Encore plus que quand j'étais qu'un mioche J'me bats je résiste comme Vernon Roche J'me glisse tout seul mes billets dans la poche mais Je combat le parasite comme Peter dans le chantier Check j'me fais pitié j'piétine j'empiète sur mes propres projets Ma prose fait mes procès par ce que nan C'est pas vraiment moi qui décide de quoi écrire sur quelle prod Quelle thème Quelle émotion quelle plaie Je rouvre a chaque fois Que je m'exprime Chaque fois que je pose devant le métal branché Tête sous l'eau j'suis bien j'ai des branchies J'approche doucement de la rive Mais j'entends trop de bruit Trop de gens trop de machines Trop de prix à payer pour vivre Donc je prie pour le pire Pas d'attention à leur accorder J'en accorde déjà beaucoup trop peu à ma propre personne La battue continue impossible de me retrouver comme si j'avais rien à prouver Fin j'en sais rien j'me questionne J'ai des questions sur la vie sur la mort sur les femmes sur Les hommes sur la thune La société les lacunes de l'humanité C'est des thèmes trop larges Ça rend malade ça rend barge Rien n'est simple mais j'suis malin Mais je retrouve toujours pas le gamin J'sais même pas ce qu'il m'apporterait Est ce que ça m'importerai Et puis ça changerait quoi De retrouver ce petit moi L'innocence? Je suis devenu trop fier La naïveté peut être Mais j'suis devenu méfiant L'impatience? Nan maos pourquoi faire J'ai bien capté qu'ici personne ne peut rattraper le temps C'est les limites de la terre J'subis les vices de ma personne Quand je pense crier son prénom je n'entends aucun son qui résonne