Entends-tu le cri de la bête qui sommeille en toi J'efface l'idée d'une étuve sans fin Distinctions faites, j'entame mon destin Comme un dessein qui brûle le revers de ma main J'avive les flammes d'un rythme sans fin J'ai qu'à m'envoler avec une valise vide Synonyme de mémoire et de sentiments avides J'effleure le voile de la dissolution Pour atteindre enfin ma réincarnation Entends-tu le cri de la bête qui sommeille en toi Un message diluvien peint sur fond gris Rappelle de temps à autre mes précieux délits Ce n'est pas de là d'où je viens mais là où j'ai grandi Là où on apprend l'art des grands bandits Ma conscience dicte les prochains pas De cette danse inconsciente qui se déroule en moi J'entre en extase et libère les voix Qui chantent l'essence de mes prochains ébats Le ciel est entre chien et loup Et en sombrant doucement Je crois savoir enfin Qui sont les miens