Ça reste dans ma tête Rien de fou, rien de trop Mais je le prend en poésie et je me découvre patiente Moi qui déteste attendre Moi qui court jusqu'à ce que l'hiver m'arrête Car l'hiver sera long Comme s'il n'y avait jamais eu d'été C'est quand je pense aux nuits que l'on peut compter sur nos mains Que l'on se dit que tout ira bien Que soit c'était fou ou bien c'était rien Dans une autre sphère On essayerait peut-être De tout effacer, de rien commencer Car l'hiver sera long Comme s'il n'y avait jamais eu d'été Que l'on se dise que tout ira bien Que soit c'était fou ou bien c'était rien