Ils parlent de la mort comme tu parles d'un fruit Ils regardent la mer comme tu regardes un puits Les femmes sont lascives au soleil redouté Et s'il n'y a pas d'hiver, cela n'est pas l'été La pluie est traversière, elle bat de grain en grain Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin Et par manque de brise, le temps s'immobilise Aux Marquises Du soir, montent des feux et des points de silence Qui vont s'élargissant, et la lune s'avance Et la mer se déchire, infiniment brisée Par des rochers qui prirent des prénoms affolés Et puis, plus loin, des chiens, des chants de repentance Et quelques pas de deux et quelques pas de danse Et la nuit est soumise et l'alizé se brise Aux Marquises ♪ Ye-hey Ye-hey Whou Ye-hey Ye-hey Whou Ye-hey Ye-hey Whou Ye-hey Ye-hey Whou Ye-hey Ye-hey ♪ Aux Marquises