Ô flèche, où es-tu partie? Déchue, perdue sous l'aube froide J'ai tiré trop fort sur la corde Je t'ai regardé voler dans le noir Tu es devenue le coucher du soleil Reposant les ombres à leur place Et rien en ce moment ne trahit que tu aies abandonné En secret, les portails se rapprochent Oscillant à la constance des tambours Aveuglés par ton voile statique Provoquant le basculement des écailles Tu es devenue le coucher du soleil Reposant les ombres à leur place Et rien en ce moment ne trahit que tu aies abandonné Puis tes os en équilibre se sont renversés Et la fable que tu tenais est devenue saine Laissant tout ce qui reste de ta lumière vaciller