On s'est connus, un matin Station Quatre-Septembre Reconnu dès le lendemain Pour aller boire un café ensemble On en a fait, du chemin Du moins il me semble Depuis le premier verre de vin Au dernier baiser sans la langue On a connu les arrières-cours Les frimas de Décembre Les ingénues qui portent court Qui font du pied aux pieds tendres Les nuits moites allongées sur Le coco et la cendre Le vin chenû, la misère nu Mais quel bonheur, ensemble Même au siècle prochain, j'en parlerais encore Même au siècle prochain, j'en parlerais encore Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore On s'est perdus, un matin Station Quatre-Septembre Éperdus, ivre de ce vin Qui vous fait les yeux en amandes On a rasés quelques murs Toi levé quelques jambes Eût des pensées bien saugrenues Dire adieu à ces grands ensembles Adieu nuits tendres, adieu carresses Adieu lait à l'amande Adieu relative allégresse De prendre un café, ensemble Même au siècle prochain, j'en parlerais encore Même au siècle prochain, j'en parlerais encore Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore J'en pleurerais, encore Même au siècle prochain, j'en parlerais encore Même au siècle prochain, j'en parlerais encore Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore Même au siècle prochain Même au siècle prochain J'en pleurerais encore