Aimer, être aimer, quel bonheur Et pourtant, comme tous cet éclat est terne Auprès de la félicité remplie de tourments Que l'on éprouve en adorant une femme qui fait de l'homme son jouet En devenant l'esclave d'une créature tyrannique Qui vous piétine impitoyablement Elle est là, ma vénus allongée, le corps et les poignets sanglés Dans son imper en latex elle m'observe, comme la proie de ses projets Attitude polaire de surface, sourire de Joconde apaisé Elle est la main qui me cherche et Me frôle, du bout de ses ongles laqués Oh surtout ne crie pas avant d'avoir Mal, me dit elle, les corps étrangers Ont le goût capiteux du parfum des roses, du romanesque et du secret Les liens d'Eros tout puissants Sont-ils plus attachants que les liens du cœur Les liens d'Eros tout puissants Sont-ils plus attachants que les liens du sang Qui est la victime de qui, dit elle, le sacrifié ou son bourreau Peu importe le flacon, Si c'est éphémère, mais pourvu que le charme opère Pénètre jusqu'aux fondations de mon âme, souffle t'elle, avant de céder Libérée par l'impact de mes morsures, par la chaleur de mes baisers Les liens d'Eros tout puissants Sont-ils plus attachants que les liens du cœur Les liens d'Eros tout puissants Sont-ils plus attachants que les liens du sang Les liens d'Eros tout puissants Sont-ils plus attachants que les liens du cœur Les liens d'Eros tout puissants Sont-ils plus attachants que les liens du sang Aimer, être aimer, quel bonheur Et pourtant, comme tous éclat est terne Auprès de la félicité remplie de tourments Que l'on éprouve en adorant une femme qui fait de l'homme son jouet En devenant l'esclave d'une créature tyrannique Qui vous piétine impitoyablement