Les ombres, les ombres, les ombres
Dans ma tête, dans ma tête
Les ombres, les ombres, les ombres
Dans ma tête, dans ma tête
3h du matin, les ombres dans ma tête semblent vraiment m'atteindre
Je me dis que la folie est moins tendre
Ces voix résonnent (dans ma tête, dans ma tête)
Au virage de la nuit, tous mes démons m'attendent
Le bruit s'amplifie, comment veux-tu que ma vie se simplifie?
"Il est chelou ton pote", c'est ce que la plupart disent
Crise de tachycardie, ça multiplie l'emprise par dix, car c'est rare
Bienvenu dans mon esprit carcéral
Est-ce le système qui me freine?
Ou mon tête qui fait nauffrage
Dans un monde dédoublé, qui sont les vrais schizophrènes
Une ombre dans la tête, c'est pas de ma faute je suis né avec
Je vois le monde en noir et blanc, comme les notes du piano
Et plus l'écart est grand, plus je perds le dialogue
Tu sais, avec le temps, les ombres m'ont rendu parano
J'vois des fantômes dans les rideaux, des montres dans les caniveaux
De la nuit à l'aube, d'une vie à l'autre
De la nuit à l'aube, d'une vie à l'autre
De la nuit à l'aube, d'une vie à l'autre
J'parle à mon ami imaginaire
J'ai toujours un obscur nuage d'hiver (dans ma tête)
J'parle à mon ami imaginaire (dans ma tête)
Assomé par l'insomnie solitaire
Les ombres, les ombres, les ombres
Dans ma tête, dans ma tête
Comment trouver la sortie de la prison mentale?
J'ai l'impression que je suis bon qu'à me mettre lamentable
Dans ma tête je vrille, au dehors je suis présentable
Deux pieds dans le sol mais je reste bancal
Comment rester sur la Terre?
Si le lendemain me fait peur
Plus je sombre au fond, plus les doutes prolifèrent
Et plus l'avant se rappelle, plus il y aura de somnifères
Je vois le monde en noir et blanc, comme les notes du piano
Et plus l'écart est grand, plus je perds le dialogue
Tu sais, avec le temps, les ombres m'ont rendu parano
J'vois des fantômes dans les rideaux, des montres dans les caniveaux
De la nuit à l'aube, d'une vie à l'autre
De la nuit à l'aube, d'une vie à l'autre
De la nuit à l'aube, d'une vie à l'autre
J'parle à mon ami imaginaire
J'ai toujours un obscur nuage d'hiver (dans ma tête)
J'parle à mon ami imaginaire (eh)
Assomé par l'insomnie solitaire
Les ombres, les ombres, les ombres
Dans ma tête, dans ma tête
Les ombres, les ombres, les ombres
Dans ma tête, dans ma tête
Les battements de coeur qui s'accélerent, j'ai les mains moites
Mes tampes résonnent, je sens que c'est l'heure
Au fond de ma tête, une ombre enchaînée s'emprisonne
J'ai l'impression qu'il y a qu'en toussant
Que je relance mon rythme cardiaque
J'ai des tendances limites maniaques, et des fourmis dans le torse
On me dit de faire ça, et puis d'faire ci
J'ai du mal a trouver la force pour remonter vers l'éclaircie
Dans mes cauchemars, la lune s'égare, le soleil parait calciné
Encore une crise d'halluciné, donc j'mets l'doigt dans l'allume-cigare
L'angoisse est reine du camouflage
Les marques deviennent trop visibles
Quand les ombres me prennent en otage
Mon alter-égo me rend visite
Je passe de la joie au pire chaos
Tout ça en moins d'une seconde
Cette fois on m'a mis K.O, le seul moyen c'est que je quitte ce monde