J'ai laissé tomber l'allumette sur le planisphère On voulait juste niquer nos vies en bande organisée Visiter les ténèbres, j'peux te dire comment faire J'ai compris comment vivre, mais j'sais pas comment exister Alors j'vais dériver pour voir là où la mer tombe Avant d'périmer tout au bord du planisphère Le bruit et la fureur, en bande organisée Des journées comme des chiens perdus La fumée pique les yeux comme le vent des dunes Un royaume pour tous les intrus Tous les enfants des parents déçus Sens la vie, sens le son d'hier, quelques souvenirs dans le cendrier Et j'ai prié pour ceux qui reste, pour les braises encore allumées Sens la vie, sens le son d'hier, quelques souvenirs dans le cendrier Et j'ai prié pour ceux qui reste, pour les braises encore allumées Quand le monde a brûlé, j'ai soufflé sur les cendres J'en ai dessiné un autre beau comme un mois de décembre Au final, j'ai tout refait le huitième jour Parce qu'il faut prendre son temps pour faire les choses avec amour Tout seul dans ma tête, je n'sais pas c'que je suis De la chair sur un squelette ou une larme sur une ride J'avance, sûr de moi, à chaque pas dans le vide Regarde comme on rit en bas, tout au fond du puits Des journées comme des chiens perdus La fumée pique les yeux comme le vent des dunes Un royaume pour tous les intrus Tous les enfants des parents déçus Sens la vie, sens le son d'hier, quelques souvenirs dans le cendrier Et j'ai prié pour ceux qui reste, pour les braises encore allumées Sens la vie, sens le son d'hier, quelques souvenirs dans le cendrier Et j'ai prié pour ceux qui reste, pour les braises encore allumées ♪ Y a des gosses qui rient, le temps qui passe Le dernier verre, le verre sur les marches Un jour tout disparaîtra et on n'sera que quelques uns Autant arrêter là