La lune est blonde il fait sombre et dans les dunes elle projette ton ombre Je t'aperçois du haut d'un arbre et grave ta beauté à la plume en moi Et me dis que dans mon cœur de marbre Je me délivrerai de ce feu pleins d'amertume Qui s'allume et se consume en moi qu'en pensant à tes charmes et à ta voix J'voulais t'raconter ma vie en rythme Et poésie mais c'est compliqué de te toucher grâce à des couplets rythmés C'est différent t'es éparpillé, tu te vois écrire des trucs n'ayants pas de sens si Déboussolant qu'on en perçoit les cris du vent J'ai des potes qui écrivent des textes ils ont pleins d'idées dans la tête mais ne pose pas Par prétexte de les voir hors de leurs contextes En voyant leurs satires ça m'donne juste envie d'écrire donc Sur une tonne de papier blanc J'tire un trait pour enfin commencer à immortaliser Ses instants omniprésents dans mes passes temps Cette lueur qu'est la nuit me permet de vieller sans fruit dans la sueur et dans l'ennui Et j'me perd entre deux côtés de moi, dont je sais même pas lequel est roi Ni même celui qui fait c'que je suis au fond de toi Des fois j'suis pas moi et c'est comme ça faut savoir pardonner les gens Abandonner remettre en tort l'idée que t'avais de toi de quelqu'un de fort Enfermée avec des gens que j'connais même pas Toujours les mêmes musiques qui passent la même ambiance Qui passe qui cesse qui casse Voir tous ces gens souriants et cet espèce de sentiment ambivalent d'enfermement Qui me prend là J'me rends compte de la réalité De comment j'me sens en vrai J'étais pas si soignée que j'le pensais Le spectacle commence écouteurs sur les oreilles J'repense à comment j'ai payé pour arriver à c'que j'suis vraiment à présent Le spectacle commence écouteurs sur les oreilles J'repense à comment j'ai payé pour arriver à c'que j'suis vraiment à présent