Ce monde a la fièvre, il est couvert de bleus. On croirait qu'il pleure sa jeunesse. Pour le vivre bien, il faut le vivre à deux. Si on veut l'aimer sans qu'il nous blesse. Où es-tu? À l'heure où je pense à toi. Que fais-tu? Es-tu seul? Es-tu bien? As-tu froid dans les mains comme moi? J'ai peur du temps qui vient, aime-moi. Aime-moi, aime-moi. Je n'ai besoin de rien que de toi. Aime-moi, aime-moi. On entend parler que de parents inquiets. Ou de jeunes qui se désespèrent. Au lieu d'un sourire pour chaque enfant qui naît, On entend partout des bruits de guerre. Et pour quelques-uns qui ont bien su s'aimer, Il y a des millions de solitaires. Où es-tu? À l'heure où je pense à toi. Que fais-tu? Es-tu seul? Es-tu bien? As-tu froid dans les mains comme moi? J'ai peur du temps qui vient, aime-moi. Aime-moi, aime-moi. Je n'ai besoin de rien que de toi. Aime-moi, aime-moi. Je sais qu'on empêche des gens de chanter Et je sais que je veux être libre. Je sais que partout se trouve le danger, Mais c'est avec toi que je veux vivre. Où es-tu? À l'heure où je pense à toi. Que fais-tu? Es-tu seul? Es-tu bien? As-tu froid dans les mains comme moi? J'ai peur du temps qui vient, aime-moi. Aime-moi, aime-moi. Je n'ai besoin de rien que de toi. Aime-moi, aime-moi. J'ai peur du temps qui vient, aime-moi. Aime-moi, aime-moi. Je n'ai besoin de rien que de toi. Aime-moi, aime-moi.