Y'a rien de plus débile que de chérir ce qu'on voit pas Mais en même temps moi tout c'que j'vois Ça me donne pas envie d'être là Dans l'invisible y'a de l'espoir et c'est tellement jouissif de croire Cet abreuvoir pour tes espoirs ne peut jamais te décevoir Faut être honnête mais être en vie C'est qu'on est tous un peu pourris Pas seulement parce qu'on brule la vie Surtout parce qu'on omet l'oubli C'est l'oubli des mères de nos mères Celles qu'on pleure et puis qu'on enterre Puis qu'on re-pleure un soir d'hiver Mais leurs souvenirs finissent sous terre Une plume tombe sur le trottoir Et t'es persuadé que c'est l'au-delà qui te Fait signe et te donne l'espoir Et t'es persuadé que tu as un ange qui te Fait signe, et te guide dans le noir Et t'es persuadé que tu n'es pas seul et que Ces signes écrivent ton histoire Ça te donne une force que tu surestimes J'ai vu dans l'café Tes rêves se réaliser J'ai lu dans les cieux Il faut que tu portes du bleu Faut être honnête mais être en vie C'est qu'on est tous un peu pourris Pas seulement parce qu'on brule la vie Surtout parce qu'on omet l'oubli C'est l'oubli des mères de nos mères Celles qu'on pleure et puis qu'on enterre Puis qu'on re-pleure un soir d'hiver Mais leurs souvenirs finissent sous terre Au fond autant se raccrocher à tout ce qu'on voit pas Parce qu'en même temps tout ce qu'on voit C'est vrai que ça ne dure pas Dans l'invisible y'a de l'espoir et c'est tellement jouissif de croire Cet abreuvoir pour tes histoires ne peut jamais te décevoir