Sitôt que l'on s'embrasse, à peine on se rapproche C'est mort Qui s'enlace se lasse dès que c'est dans la poche Regarde comme tout ça marche, comme tout se dégueulasse C'est mort À peine on se rapproche sitôt que l'on s'embrasse À vif dès qu'on s'effleure avides de frôlements Refaire la même erreur, céder aveuglément À ce désir supérieur, à son accomplissement Mais... Sitôt qu'on passe la nuit, à peine on touche la chair C'est mort Je n'suis plus qu'aujourd'hui, tu me voudrais hier C'est l'adieu au mystère, le début des ennuis C'est mort À peine on touche la chair sitôt qu'on passe la nuit On crève d'impatience, on serre bien les dents On en danse des danses, on piétine longtemps Au bout la récompense le vaut-elle franchement? Non... Dès lors que l'on s'étreint, du moment où on baise C'est mort C'en est fini soudain du délicieux malaise Le cul entre deux chaises, c'était bizarre mais bien Mais c'est mort Du moment où on baise dès lors que l'on s'étreint Du moment où on baise dès lors que l'on s'étreint Du moment où on baise dès lors que l'on s'étreint