On porte nos objectifs comme des pendentifs On porte nos sacrifices comme des coups de canifs Les combattants ne combattent même plus A force de coïtes ininterrompus Partout sur les murs ils ont écrit nos love Le jour se lève sur nos visages fauves Rythme de guerre et joie d'adolescent Peinture de terre sur nos corps indolents Elle me toise, elle me croise Comme le bruit croise le silence Au fond de moi je pense J'écris au cutter sur les murs de ma vie En lettre de feu sur tes nuits anonymes Qu'il n'y a rien de plus beau que ton souffle-time On est pas des machines! J'écris au cutter sur les murs de ma vie En lettre de feu sur tes nuits anonymes Qu'il n'y a rien de plus beau que ton souffle-time On est pas des machines! Qui sont ces dieux protégés par l'ivresse Où sont les corps en forme de SOS Dans les rues tièdes, l'insolence nous réchauffe La nuit nous berce, l'éternité nous sauve Je veux la suivre mais je n'la trouve plus Car dans la ville, la nuit est décousue Sa chevelure au couleurs de l'espoir Mais son cuir noir est trop noir pour la voir Elle me toise, elle me croise Comme le bruit croise le silence Au fond de moi je pense J'écris au cutter sur les murs de ma vie En lettre de feu sur tes nuits anonymes Qu'il n'y a rien de plus beau que ton souffle-time On est pas des machines! J'écris au cutter sur les murs de ma vie En lettre de feu sur tes nuits anonymes Qu'il n'y a rien de plus beau que ton souffle-time On est pas des machines! J'éteins, j'allume, toute ma vie se calcule Au fond c'est ridicule! Au fond c'est ridicule! J'écris au cutter sur les murs de ma vie En lettre de feu sur tes nuits anonymes Qu'il n'y a rien de plus beau que ton souffle-time On est pas des machines!