Main dans la main sur la voie rapide Nos cœurs guidés par un seul rythme Tu rigoles et soudain tous les parapluies deviennent des parasols Mais nombreuses sont les ombres Qui nous guettent à l'entrée du paradis Tu fais la gueule Et soudain tous les parasols re-deviennent des parapluies Tempérament sweet-sour J'prends des pincettes immenses chaque fois Qu'il s'agit d'envoyer des missiles Scud On a des hauts, des bas comme les Twin Towers Alors si mes silences bousillent l'ambiance dans ton domicile S'cuse J'ai juste trop longtemps subi tes caprices avant de l'ouvrir Et tout est ressorti comme un Mentos dans le Coca-Cola En colère j'ai la courtoisie d'un taulard Et la tolérance d'un Ayatollah Mais j'ai beau garder la patience des sages et les nerfs solides Dès qu'on me force mes pensées se transforment en arsenic Et sans le voir, sans le voir Je m'éteins, sans le voir Certains calculent ma valeur à l'applaudimètre Mais j'ai bien peur que ce soit comme ça qu'on voie la folie naître La vie un cycle, un jour les élèves veulent la peau du maître Toi, t'attends mes réponses mais j'sais pas trop quel emoji mettre Quand on n'sait plus ce qu'on fout ensemble On ressent une drôle d'inertie Légèrement blasés comme si on s'était déjà trop dit merci Les drames tambourinent à la vitre mais on renie leurs signes Et on prend notre amour pour acquis comme l'eau du robinet Peut-être qu'il faut qu'on s'en aille pour sauver la chose Mais l'herbe est toujours plus verte ailleurs Bref tu connais la chanson Le temps file, un jour t'auras plus la gueule de Sophie Marceau Et je n'serai qu'un vieux con Dont les mannequins détournent l'attention Tous mes chargeurs suspendus dans les prises J'suis à moitié avec toi et à moitié dans le virtuel On se regarde on jure que l'on maîtrise Faudrait pas que les coups de ciseaux Dans mes sapes deviennent un rituel Et j'ai beau garder la patience des sages et les nerfs solides Dès qu'on force mes pensées se transforment en arsenic Et sans le voir, sans le voir Je m'éteins, sans le voir Et j'ai beau garder la patience des sages et les nerfs solides Dès qu'on force mes pensées se transforment en arsenic Et sans le voir, sans le voir Je m'éteins, sans le voir Main dans la main sur la voie rapide Nos cœurs guidés par un seul rythme Tu rigoles et soudain tous les parapluies deviennent des parasols Mais nombreuses sont les ombres Qui nous guettent à l'entrée du paradis Tu fais la gueule Et soudain tous les parasols re-deviennent des parapluies