Fier comme Artaban, un coq, un pou, un paon. Superbe altier glorieux hautain si conque'rant. Il s'envoie des fleurs comme un rappeur pour enfants. Et fait la fierte' de son papa et de sa maman. Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde. A' la gloire de son perchoir, et que jamais il ne tombe. Le torse bombe', la crête leve'e, d'orgueil enfle'. Dresse' sur ses ergots, son ego outrancier. Il n'entend pas les autres, il s'e'coute parler. Son miroir l'ide'al pour sa logorrhe'e. Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde. A' la gloire de son perchoir, et que jamais il ne tombe. Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde. A' la gloire de son perchoir, et que jamais il ne tombe. Quand on n'a rien a' perdre, on a tout a' gagner. Il a si peur de perdre, pense avoir tout rafle'. Il voit de l'envie, de la haine, dans les yeux d'ses sujets. A' tort, se prive, se prote'ge, de l'amour et de la beauté. (La beaute', la beaute', la beauté...) Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde. A' la gloire de son perchoir, et que jamais il ne tombe. Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde. A' la gloire de son perchoir, et que jamais il ne tombe.