Femme du désert, moi qui cherchait de l'or Un jour je l'ai trouvée, loin dans ces contrées oubliées de l'homme Femme du désert, plus fière que les hommes J'en étais roi mais, un seul regard m'a fait perdre le nord Elle est de celles qui observent Je pense qu'elle voit les anges à l'œil nu Elle a confiance en l'horizon même si son père n'est jamais revenu Le vide en elle est immense mais elle me répète que Les choses profondes se vivent en silence Souvent je pars me perdre, je ne cesse de courir qu'après des mirages Elle, elle se tait, elle sourit, elle me regarde faire Parce qu'elle sait que le goût d'vivre est dans les miracles Alors elle me dit "pars mais ne reviens qu'avec un rêve entre les mains" Même si elle sait que l'horizon n'a fait que lui prendre les siens Elle fixe le point où le ciel se cabre et elle se met à danser À chaque fois qu'elle entend chanter les tempêtes de sable Femme du désert, moi qui cherchait de l'or Un jour je l'ai trouvé, loin dans ses contrées, oubliée de l'homme Femme du désert, plus fière que les hommes J'en étais roi mais, un seul regard m'a fait perdre le nord Elle me regarde mais une partie d'elle dans un autre monde erre J'ai tenté d'y arriver, mais je reste bloqué à la frontière Elle est de celles qui se tait Mais comment fixer dans des mots le mal? Elle vient du désert, elle a l'âme et le cœur nomade, oui Ouh-ouh-ouh-ouh Elle a l'âme et le cœur nomade Ouh-ouh-ouh-ouh Ouh-ouh-ouh-ouh Ouh-ouh-ouh-ouh Femme du désert, moi qui cherchait de l'or Un jour je l'ai trouvé, loin dans ses contrées, oubliée de l'homme Femme du désert, plus fière que les hommes J'en étais roi mais un seul regard m'a fait perdre le nord Femme du désert, était-ce un rêve, ai-je vu son ombre? J'l'appelle comme ça car j'suis même pas sûr d'avoir connu son nom J'ai cru la faire mienne, c'n'était pas raisonnable Elle vient du désert, elle a l'âme et le cœur nomades Elle fixe le point où le ciel se cabre et elle se met à danser À chaque fois qu'elle entend les tempêtes de sable