Le dos en marmelade et les reins en compote Les vertèbres en salade, j'ai sonné à la porte De la femme géante qui sait manipuler Les bras articulés et les chaises pliantes Dans la salle d'attente, y'avait d'autres tordus Qu'avaient plantés la tente alors j'ai attendu Craignant, je le confesse, d'avoir les os brisés De mourir écrasé par ses énormes fesses Et puis ce fut mon tour, le sort avait permis Que ça tombe le jour, jour où j'avais mis Un caleçon fantaisie que l'on m'avait offert Pour mon anniversaire, le sort avait choisi Le joli cocotier planté sur une plage Sous un ciel incendiaire, vierge de nuages Et la femme géante m'a serré dans ses bras Et nous avons dansé La batchata et crac Le merengue et crac La pachanga et crac La guaracha et crac Quel plaisir pour les yeux que ce tableau charmant Nous étions tous les deux comme la vierge et l'enfant Et nous avons dansé, je me suis laissé faire Et un pas de côté et un pas en arrière Après la pachanga, j'avais le dos en miettes Il n'y avait plus qu'à passer la balayette Après la pachanga j'étais en p'tits morceaux Il n'y avait plus qu'à tout jeter dans le seau Après la pachanga, j'avais le dos en vrac Il n'y avait plus qu'à tout mettre dans un sac Après la pachanga, j'ai remis mon pantalon Soit il était plus court, soit j'étais plus long La batchata et crac Le merengue et crac La pachanga et crac La guaracha et crac