Il disait: "Je dois prendre un train Il s'agit de quitter les hommes Pour m'en aller avec les chiens Au hasard que la vie me donne" Que la vie me donne On l'aurait découpé en tranches Que chaque tranche aurait voulu fuir L'eût-on cloué entre entre des planches Qu'il aurait quand même su partir Il aurait su partir Il avait déserté sans doute Une armée de frères en déroute ♪ Ici pas d'arbre pour le pendre Et plus d'eau pour le noyer Là-bas même s'il gèle à pierre fendre Le sang peut circuler Le sang peut circuler La femme à qui il a menti Une main levée au ciel Clamait que sous son manteau gris Elle avait cru voir comme des ailes Elle avait vu des ailes Ceux qui veulent l'empêcher de fuir Vont devoir apprendre à courir ♪ Il disait: "Moi j'aime quand la lune Est un poignard aiguisé Elle transperce les pierres une à une Jusqu'à les faire saigner" Jusqu'à les faire saigner Ils ont renoncer à le prendre Une vie est de nouveau à vendre Ils ont renoncé à le prendre Sa vie est de nouveau à vendre