Tu rentres toute seule après l'étude Les gens tirent la gueule comme d'habitude Ta mère va sûrement rentrer tard Quelque part en ville, ton père s'égare La vie monotone, les batteries à plat Le réveil qui sonne, marcher dans le froid Comme un jour sans fin sans les marmottes Le regard des copains quand tu sanglotes Laisse-les dire, ils verront bien Il paraît que Dieu reconnaît les siens Ils peuvent bêler ces moutons Souviens-toi d'une chose Pour vivre heureux, vivons Pour vivre heureux, vivons Ils disent que tu es belle à l'intérieur Ça fait une belle jambe à l'intérieur Il n'existe pas, tu sais le prince charmant Tous des fils-à-papa Des chienchien-à-leur-maman Tu voudrais des fois sentir les regards S'attarder sur toi, mais ces bâtards Insultent sans cesse ton intelligence Ils ne savent se fier qu'aux apparences Laisse-les dire, ils verront bien Il paraît que Dieu reconnaît les siens Ils peuvent bêler ces moutons Souviens-toi d'une chose Pour vivre heureux, vivons Pour vivre heureux, vivons Ce mal qu'on se donne pour faire comme il faut Ce mal qu'on se donne pour dire ce qu'il faut Des histoires sous vide, des vies qui se fanent Des bonheurs bien trop timides sous cellophane Toi tu veux "doux comme la vie Beau comme le jour Amer comme la mort, sucré comme l'amour" Tôt ou tard on n'aura tous rien d'autre à faire Que se souvenir de ça en regardant la mer Alors, laisse-les dire, ils verront bien Il paraît que Dieu reconnaît les siens Ils peuvent bêler ces moutons Souviens-toi d'une chose Laisse-les dire, ils verront bien Coeur qui soupire ne sert à rien Ils peuvent bêler ces moutons Souviens-toi d'une chose Pour vivre heureux, vivons Pour vivre heureux, vivons