C'est la vie qui passe Alain Aurenche/A Bréhéret Vois comme l'on s'entête A être encore aimable Pour des semblants de fête Aux flonflons misérables Vois comme on devient sage Pour penser l'avenir Le vent tourne des pages Que l'on ne sait plus lire Ce n'est rien, ce n'est rien C'est le temps qui passe Et plus tu l'embrasses Et moins tu l'étreins Ce n'est rien, ce n'est rien C'est le temps qui passe Ce n'est rien, ce n'est rien Chaque amour va son train Vois, comme nos conquêtes N'ont plus le même charme Vois, comme nos défaites N'ont plus les mêmes larmes Vois, comme nos absences Sont voilées de sourires Vois comme nos silences Sont pleins de souvenirs Ce n'est rien, ce n'est rien C'est le temps qui passe Et plus tu l'embrasses Et moins tu l'étreins Ce n'est rien, ce n'est rien C'est le temps qui passe Ce n'est rien, ce n'est rien Chaque amour va son train Vois, nous étions des gosses Ne craignant ni le froid Ni les plaies, ni les bosses Nous étions tous des rois, Vois, comme cet automne Est mordu par l'hiver Vois, comme nos couronnes S'inclinent vers la terre Ce n'est rien, ce n'est rien C'est le temps qui passe Et plus tu l'embrasses Et moins tu l'étreins Ce n'est rien, ce n'est rien C'est le temps qui passe Ce n'est rien, ce n'est rien Chaque amour va son train Ce n'est rien, ce n'est rien Allons boire mon copain