Faut voir comment qu'on tronçonne les rêves C'est d'la vraie boucherie, d'la vraie boucherie Et t'as l'espoir qui coule là, puis qui s'répand Et puis qui fige sur un carrelage tout blanc À la morgue du désir, au cimetière d'un fil Et je retrouve le vent d'hier, et je retrouve la pluie d'hiver Pour l'prochain coup, j'suis pas sûr de tenir debout J'suis pas sûr d'être encore assez vivant Va peut-être falloir que je m'arrête là maintenant Et que je remette sur mon dos voûté ma défroque de givre Et mon cœur en parpaing Et mon cœur en parpaing, en parpaing, en parpaing Ça rime avec "ne pars pas" ♪ Va encore falloir se rogner une patte Et ramper dans un autre monde Dans d'autres mâchoires à broyer les histoires C'est pas une vie la sécheresse en hiver Toute cette peau sur des hectares que seul le vent glacé Vient durcir jusqu'à craquer C'est pas une vie la sécheresse en hiver Même si c'en a tout l'air ♪ C'est pas une vie