Rue Botzaris est sous la lune Les Buttes Chaumont dans la brume Je longe mes rendez-vous Ils seront là, ils seront tous fous Les amoureux d'aujourd'hui Savent qu'il reste des bancs dans Paris Demain, le soleil d'hiver Caressera les bouquets fébriles De l'espoir plein la gibecière Ils iront tranquilles Et les pigeons perdront leurs plumes Avec elles nous écrirons L'histoire des cœurs du bitume Qui dans les squares nous survivront C'est sans fin que l'amour citadin S'allonge sur du bois vert C'est depuis toujours qu'y habite l'amour Et ses discours On pourrait croire qu'assassin, le temps nous casse On pourrait croire que le destin, fatalement, se trace Quitte un jour où abandonner son tour À deux paires d'yeux, deux peaux de pêche Éclats de rire de la jeunesse Mais ce matin il n'en est rien Je t'ai vue de loin Ton journal à la main À midi et d'aujourd'hui, de demain Tu portes, fière, l'image De ta promesse, mais sans savoir C'est à moi qu'elle s'adresse Oh, tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Oh, tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Oh, tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Oh, tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Oh, tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Oh, tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Oh, tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments Tant qu'il y aura des bancs, reste un pays de sentiments