Et j'avance et c'est tout qui recommence J'avance, mes croyances dans les mains Je relance la danse de la machine à chance J'avance en pleine démence à plonger dans ton cœur Hier n'est plus rien, je ne pense qu'à demain, j'avance Hier n'est qu'un trou, une ombre pour un fou J'avance, je me déchire la panse Et je mange les expériences et je chie toutes les souffrances (hé-oh) À cheval sur un rêve dans une clairière de trêve (hé-oh) Je prends quelques instants de repos Guerrier, je m'offre en cadeau (hé-oh) À cheval sur un rêve, dans la nuit qui s'achève (hé-oh) Je prends quelques instants de repos Guerrier, je repars au galop Et j'avance et je fulmine, je reviens du fond d'la mine Je recrache du grisou, d'la fumée du fond d'mon trou Je ravale mes babines, dans ma tête ça turbine Et j'avance et j'assassine, derrière moi y a plus qu'des ruines Des ravages et des rivages qui reviennent du fond des âges Chaque jour j'en crache des tonnes, chaque jour j'en abandonne Et je laisse ce monde en laisse qui piétine dans sa graisse Hmm, je repars à toute vitesse ♪ À cheval sur un rêve dans une clairière de trêve (hé-oh) Je prends quelques instants de repos Guerrier, je m'offre en cadeau (hé-oh) À cheval sur un rêve, dans la nuit qui s'achève (hé-oh) Je prends quelques instants de repos Guerrier, je repars au galop De monture en monture, je me casse la figure Je tombe, je me relève, y a mon cœur qui fait la grève Je ne lèche plus mes blessures, je ne compte plus mes fractures J'avance à perdre haleine sans jamais perdre la haine Qui tient parfois, il le sait, un bout du foie Et tellement je m'obnubile, et tellement je crache ma bile Que le temps qui défile est une peau Qui m'habille en oripeaux de crapaud En voisin du venin En voisin du venin En voisin du venin En voisin du venin En voisin du venin J'avance, j'avance En voisin du venin J'avance, j'avance, j'avance En voisin du venin