Corinne et héroïne se baladaient en métro-veineuse Dans mon corps, dans mes sens Dans tous les sens, mon sang se balance A l'aisance de leur voie Corinne et héroïne c'est mes copines de défonce Elles vaguent dans mes veines Se mélangent sans racisme à mes globules A une vitesse supersonique Le départ est la station staling-s'ringue Ma dépendance leur fait du gringue Pour qu'elles fassent une touristique A vitesse super bionique Elles narguent le tabac Dans mes bronches Traitant son charme de jeux d'enfant Corinne et héroïne mes copines de défonce S'enfoncent dans mes tripes à vitesse électrique Giflant les acides et leur mal de bide (Boum-boum, boum-boum, boum-boum) Elles se baladent en métro-veineuse Dans mon corps Dans ma vie Dans paris Dans mon esprit Dans mon compte en banque Dans mon sexe Dans mes gestes Dans ma peste Dans les poches de ma veste Dans ma réputation Et tout le reste... Corinne et héroïne Me consomment la moelle de mes os Les dents de ma bouche Les neurones de mon cerveau Les pupilles de mes yeux de biche (Boum-boum, boum-boum, boum-boum) Mes parents ne les aiment pas Ils disent d'elles Qu'elles sont perfides Mais je les aime d'un amour père-fille Sous perfu Ces supers filles et leurs voyages Qu'elles me payent sans superflu Aujourd'hui j'ai deux femmes Je suis polygame J'aime corinne et héroïne habillées de jolis grammes Grammes, grammes, (Boum-boum, boum-boum, boum-boum) C'est axel qui me les a présentées Un soir ou elles me firent de belles courbettes Faut dire qu'elles m'ont rapidement tente, Cachées dans cette boite d'allumettes. Recouvertes de plastique Corinne et héroïne ont flirtées avec mon hémoglobine Et mes rétines à vitesse quasi atomique Quasi atomique, quasi atomique, (Boum-boum, boum-boum, boum-boum) Trois annees ont passe Et elles stagnent toujours dans ma viande Départ staling-s'ringue Elles prennent ma lucidité Et la vendent A celle qu'on appelle la faucheuse Et cela me fait peur Qu'un jour elles accèdent au terminus le sacre-cœur (Boum-boum, boum-boum, boum-boum)