Une histoire d'amour Ça se connaît par cœur Les leçons qui s'oublient N'en valaient pas la peine À la pêche aux pêchers J'ai pu trouver ton cœur Que le ciel est petit Quand on le regarde à peine Le temps morne ou joli Entre les mains de l'homme Entre des mains salies, dis? Par la basse besogne Les plaisirs lumineux Se reflètent et se cognent Tant de prières vaincues Au nom de la Madone Les espaces sont sauvages Ont des yeux inquiétants Les contours du souvenir Sont le gri-gri de la foi Et le chant des oiseaux Nous décrit vent sifflant Comme on siffle la mi-temps Ou bien l'ode à la joie Le haut des tours béant Le poids des jours géants Le grain des gens affole Là, dans les dents pourries Le gris des oripeaux Ton putain d'idéal Pour une couleur de peau Pour une douleur de choix À y regarder de plus près On dirait que mon verre est vide On dirait que la terre est ronde On dirait que je joue dans un film À s'y méprendre j'avoue On dirait que ma mère est jeune On dirait toujours le même livre On dirait que j'vais finir seul À s'y reprendre deux fois On dirait une tache de sang On dirait que ça te regarde pas On dira que c'était l'enfant À trop croire qu'on aurait pu On dirait qu'on perd du temps On dirait un rêve chelou On dirait du sable blanc À choisir ses rendez-vous On dirait que je truque un dé On dirait que c'est harmonieux On dirait que j'vais gagner À finir par l'inventer On dirait bien que ça va chauffer On dirait une chute de reins On dira même que c'était bien