Toi tu connaissais déjà la route Tu ne tremblais pas Moi je pliais sous le poids du doute À chacun de mes pas Toi tu voulais voir Septembre Les soleils rosés Mon automne se faisait attendre Et ça me plaisait L'amour en brûlant se presse À raison souvent Et nous a liés de promesses En un coup de vent Moi je fuyais l'habitude Les désirs comblés Toi tu redoutais l'incertitude De mon cœur troublé Toi tu parlais l'œil humide D'or inépuisable Tu inaugurais des pyramides Moi des châteaux de sable L'amour un beau jour efface Les vieux sentiments Et a balayé nos traces En un coup de vent Toi tu pleurais en silence Je criais sans bruit La nuit était tombée en avance Et nous a surpris Je disais Voilà l'orage Enfuyons-nous vite Tu répondais Non c'est de notre âge Que tout se mérite Voilà mon amour, mon étrangère Ce qui nous a pris Nos cœurs malgré tout se mélangèrent Sans s'être compris Maintenant que tout s'arrête Sans savoir pourquoi J'entends quelque chose Qui te regrette Et qui monte en moi