Au premier acte il y a une femme, un homme Il conduit une Bentley noire Elle regarde par la fenêtre, pas un mot, pas un bruit Durant le retour à Paris Au deuxième acte, on devine leur week-end Dans leurs yeux, les Grands Marais Le frisson de la nuit, une matinée très ordinaire Et un réveil un peu amer Les mois de mélancolie, c'est un peu toute l'année C'est déjà du passé même au début de l'été Les mois de mélancolie, où tout peu basculer Le temps de s'accorder même au début de l'été Même au début de l'été ♪ Au troisième acte, leur désir consommé Ridicules, ils abandonnent Ce temps sentimental, ils cherchent même à en sourire C'est difficile de faire semblant Quatrième acte, ils ne se font déjà plus aucune illusion Ils restent indifférents, comme s'ils connaissaient la chanson Des lendemains, après l'amour Les mois de mélancolie, c'est un peu toute l'année C'est déjà du passé même au début de l'été Les mois de mélancolie, où tout peu basculer Le temps de s'accorder même au début de l'été ♪ Au cinquième acte, elle dormira des heures La tristesse entre les bras Ils ne se verront plus, une parenthèse des bonheurs Il fallait passer quelques heures