Cerisier rose et pommier blanc - 1950
Quand nous jouions à la marelle,
Cerisier rose et pommier blanc,
J'ai cru mourir d'amour pour elle,
En l'embrassant.
Avec ses airs de demoiselle,
Cerisier rose et pommier blanc,
Elle avait attiré vers elle,
Mon coeur d'enfant.
La branche d'un cerisier,
De son jardin caressait,
La branche d'un vieux pommier,
Qui dans le mien fleurissait.
De voir leurs fleurs enlacées,
Comme un bouquet de printemps,
Nous vinrent alors la pensée,
D'en faire autant.
Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles,
Cerisier rose et pommier blanc,
Ont fait un soir la courte échelle,
A nos quinze ans.
Non, non, ne dites pas qu'à son âge,
Vous n'étiez pas si volage.
Non, non, quand deux lèvres vous attirent,
J'en sais peu qui savent dire,
Non.
Quand nous jouions à la marelle,
Cerisier rose et pommier blanc,
J'ai cru mourir d' amour pour elle,
En 1'embrassant.
Mais un beau jour les demoiselles,
Frimousses roses et voiles blancs,
Se font conduire à la chapelle,
Par leur galant.
Ah, quel bonheur pour chacun,
Le cerisier tout fleuri,
Et le pommier ne font qu'un,
Nous sommes femme et mari.
De voir les fruits de l'été,
Naître les fleurs du printemps,
L'amour nous a chuchoté,
D'en faire autant.
Si cette histoire est éternelle,
Pour en savoir le dénouement,
Apprenez-en la ritournelle,
Tout simplement.
Et dans deux ans, deux bébés roses,
Faisant la ronde gentiment,
Vous chanterons, cerisiers roses,
Et pommiers blancs.
Paroles: Jacques LARUE
Musique: LOUIGUY
Interprètes: Yvette GIRAUD - André CLAVEAU - Henri DECKER - Léo MARJANE - Tino ROSSI
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