Je trinque à tes douleurs, à tes rêveries désenchantées A tes peines de coeur, de gosse délaissé Je trinque à la douceur des elixirs empoisonnés A ces femmes que l'on pleure, l'estomac noué Sachant qu'avec le temps, l'amertume s'efface Je trinque en dilettante à nos instants de grâce A la tienne, tienne, tienne à la tienne A ta santé, mon frère A nos belles belles belles belles, nos belles années de poèmes Combien de cicatrices, Et combien de larmes versées Faut il pour qu'un ange puisse te réssuciter? Perdu dans la matrice, tu bois à longueur de journée Tu te noies dans le vice de ton flacon doré Dans ton théâtre d'ombre, le soleil se cache Je prie pour qu'il remonte un jour à la surface A la tienne tienne tienne, à la tienne A ta santé, mon frère A nos belles, belles belles, a nos belles, belles années de bohème A la tienne, tienne, tienne, à la tienne A ta santé, mon frère A nos belles belles belles, belles belles années de bohème