Les souvenirs du temps Les rêves d'hier Se ravivent aux ténèbres Durant le sommeil Une tête au fond d'un puit Ne marche qu'à l'envers Obligerais-je à la nuit Des rayons du soleil Elle aimait tant le plaire Lui consuma sa lumière Pour qu'on l'oublie Pour qu'on l'oublie On la revit jamais Elle refusait de se taire On lui fit voir la mer Elle ne le dit Elle ne redit Elle ne dit jamais On mit son corps en terre On jugea bon de le faire On ne revit Elle ne revit Elle ne revint jamais Tout au fond Tout au fond Tout au fond D'une oubliette Je me suis enfuie Tout au fond Tout au fond Tout au fond D'une oubliette Je me suis enfuie Tout au fond Tout au fond Tout au fond D'une oubliette Inertie salutaire Prison de paupières Que la fosse infinie Nous sauve de vos guerres Dans la nuit qu'on m'offre Je chérie l'absence Mon coeur maudit Assez froid qu'il pense Libre Libre oublie l'enfance Ses amis les trans Son pays bleu Mépris Elle savait tant déplaire Qu'on attentat à sa chair Pour qu'on l'oublie Pour qu'on l'oublie On ne la revit jamais Elle refusait de se taire Qu'il aille brûler en enfer Elle ne le dit Elle ne le dit Elle ne re dit jamais On mit son corps en terre On jugea bon de le faire On ne revit Elle ne revit Elle ne revint jamais Mais c'est au fond du cratère Que se trouvait la lumière Qu'elle ne revit Qu'elle ne revu Qu'elle ne revit jamais Tout au fond Tout au fond Tout au fond D'une oubliette Je m'enfuis Tout au fond Tout au fond Tout au fond D'une oubliette Je m'enfuis Tout au fond Tout au fond Tout au fond D'une oubliette D'une oubliette Tout au fond Tout au fond Tout au fond D'une oubliette