Compagnon d'infortune croisé sur la route Tu emboîtes le pas à l'ami en déroute Simon d'aujourd'hui, Simon de l'espérance Ta main le soutient et nourrit sa patience Viens toi qu'il appelle quand tout chancelle N'avoir pour chemin que l'incertain Qu'un jour qui s'envole et qu'on déboussole Tant de pierres oubliés à porter Viens toi qu'il appelle quand tout chancelle L'ami fidèle quand tout s'emmêle Reprends ton fardeau conduis-le en haut Très loin des orages, des naufrages. Qui donc es-tu? le Très-Haut t'a choisi Pour aimer un instant, celui que tous ont fui Simon des campagnes, qui délaisses ta faucille Et porte le joug, d'un Homme Dieu, d'un Messie Viens toi qu'il appelle quand tout chancelle N'avoir pour chemin que l'incertain Qu'un jour qui s'envole et qu'on déboussole Tant de pierres oubliés à porter Viens toi qu'il appelle quand tout chancelle L'ami fidèle quand tout s'emmêle Reprends ton fardeau conduis-le en haut Très loin des orages, des naufrages. Voici que demain, il sera ton eau vive Et que ton oreille se fasse attentive Son amour te conduit au bord de l'aurore Il guette ton pas, te reçoit en son corps Viens toi qu'il appelle quand tout chancelle N'avoir pour chemin que l'incertain Qu'un jour qui s'envole et qu'on déboussole Tant de pierres oubliés à porter Viens toi qu'il appelle quand tout chancelle L'ami fidèle quand tout s'emmêle Reprends ton fardeau conduis-le en haut Très loin des orages, des naufrages. Viens toi qu'il appelle quand tout chancelle N'avoir pour chemin que l'incertain Qu'un jour qui s'envole et qu'on déboussole Tant de pierres oubliés à porter Viens toi qu'il appelle quand tout chancelle L'ami fidèle quand tout s'emmêle Reprends ton fardeau conduis-le en haut Très loin des orages, des naufrages.