J'ai beau tenir la main de ceux qui m'aiment Crier les vertues des amours bohème Poser mes lèvres douces, là où la vie me pousse Et toujours ton souvenir me retient Tu sans peine la main de ceux qui t'aiment Sans jamais entendre mon cœur qui t'appelle Poses-tu tes lèvres douces, là ou la vie te pousse? Sans que mon souvenir te retienne Le poids de nos humeurs nous a étouffés de douleur Quelques fois le désir meurt noyé figé dans la cire Les amours passionnelles savent rester irréelles Nos bourgeons de bonheur ne seront jamais fleur Celui qui démissionne de l'autre Se doit-il d'assumer seul toutes les fautes? J'ai cru jusqu'à la fin, qu'entre nos quatre mains On détenait ce qu'il nous fallait Pour tracer à deux le plus beau des chemins En se jouant des caprices du destin La vie serait-elle trop cruelle, pour les amoureux fidèles? J'irais tenir la main de ceux qui m'aiment Crier les vertues des amours bohèmes Poser mes lèvres douces, là où la vie me pousse Même si toujours ton souvenir me retient