C'est le panache au sol C'est l'air las d'une tête D'une tête basse et blême Celle qui traîne et porte le teint d'un parvenu D'une course de rattrapage Du cœur qui tend l'appât d'usage Un va-et-vient de temps à autre Celui qui me torture et me fraude Mais le pas inconstant Qui cherche le marchepied Mais qui saute à temps Le pas inconstant Qui cherche le marchepied Mais qui saute à temps Étranger, je me sens près du coup d'État Je me dicte les actes, je me trempe et m'attaque Je me sens près du coup d'État Je me dicte les actes, me trempe et m'attaque sous prétexte de toi Allongé sur le sol qui souffre, étendu là où il est permis À quatre pattes, et bouffe ce qu'elle me lance de vie Mais j'ai durement terni Depuis nos derniers baisers J'ai vaguement pris le temps qu'il faut pour "expiger" Sous ceux qui pleurent et par-dessus ceux qui n'osent pas Je passe de l'eau de Cologne Au parfum de trépas Je me sens près du coup d'État Je me dicte les actes, je me trempe et m'attaque Je me sens près du coup d'État Je me dicte les actes, me trempe et m'attaque sous prétexte de toi Sous ceux qui pleurent et par-dessus ceux qui n'osent pas Je passe de l'eau de Cologne Au parfum de trépas Je me sens près du coup d'État Je me dicte les actes, je me trempe et m'attaque Je me sens près du coup d'État Je me dicte les actes, me trempe et m'attaque sous prétexte de toi Près du coup d'État Je me sens près du coup d'État Je me dicte les actes, me trempe et m'attaque Pour toi