Devant un chocolat chaud A minuit au Café de Flore La pluie qui coule à flots Et tes mains douces qui m'effleurent Quelques traces au coin des lèvres Un souffle, un baiser rouge nuit Déposé sur fond de fièvre Pour y essuyer ton ennui A la Closerie des Lilas Un whisky entre les voix Et la saveur de l'absinthe Brûle aux coins de ses yeux de Sainte Laisse goûter dans mon cou Le goût d'un liquide aigre-doux Jouant la scène sur ma chair Pour s'éterniser dans mon verre Paris En touristes chez l'interdit En terrain connu on se fuit hm hm Taxi On bat le pavé chaque nuit On erre de lunes à l'autre vie hm hm Tant pis... Un café sur un quai de gare Au Train Bleu, noir c'est noir Sous les ombres je te cherche Mais les wagons pleins sont de mèche Je t'attrape un dernier regard Il aurait fallut un retard Pour qu'à mes rails tu t'attaches Pour qu'on s'apprenne, pour qu'on se sache Un Perrier rondelle sur la Butte Nos souvenirs accusent la chute Et reviennent en reflets reluirent Dans mon dos drapé de cuir Relire sans fin tes missives Empreintes de tes mains attentives Trop d'images sous mon front brûlant Nos clichés, je te les rends... Paris En touristes chez l'interdit En terrain connu on se fuit hm hm Taxi On bat le pavé chaque nuit On erre de lunes à l'autre vie hm hm Tant pis... Paris En touristes chez l'interdit En terrain connu on se fuit hm hm Taxi On bat le pavé chaque nuit On erre de lunes à l'autre vie hm hm Tant pis...