J'en ai ras le porte-jarretelles de ces talons aiguilles 14 centimètres, c'est beaucoup trop haut J'en ai ras le wonderbra de ces bas résille De ce rimmel qui me nique les yeux et la peau À cinq heures du mat, les allées du bois d'Vincennes C'est pas l'pied en hiver, à poil sous mon manteau Je taquine un peu la dope, la vodka et l'Tranxène C'est pas par vocation que j'suis dev'nu travelo Et pendant c'temps-là Ma mère croit que j'm'amuse Elle croit que j'm'amuse Pendant ce temps-là Quand j'avais 14 ans, ado à la campagne Mon av'nir de macho, j'le voyais pas comme ça J'me rêvais en biker, rencardos et castagne Drummer body-buildé du groupe Les Piranhas J'avais pas la silhouette au poil, excuse-moi, parfaite Pour jouer Kim Basinger, mais mon string, et de dos Mais comme j'voulais pas être flic, politique ou militaire Et qu'j'étais bon à rien, j'ai dû faire le travelo Et pendant c'temps-là Ma mère croit que j'm'amuse Elle croit que j'm'amuse Pendant ce temps-là J'en ai ras la pomponnette de jouer les libellules 96 kilos, 96 kilos, c'est vraiment beaucoup trop Mais si j'veux des hanches convaincantes quand je déambule J'accroche pas un client (bis), j'suis pas assez beau Si j'osais, un de ces jours, j'me les ferais bien r'faire Je parle de mon nez, je parle de ma gueule et de mes nichons Mais ça, j'oserai jamais, ça f'rait pleurer ma mère Qui croit qu'je suis une grande vedette, vedette de la chanson Et pendant c'temps-là Ma mère croit que j'm'amuse Elle croit que j'm'amuse Pendant ce temps-là Et pendant c'temps-là Ma mère croit que j'm'amuse Elle croit que j'm'amuse Pendant ce temps-là Pendant ce temps-là, pendant ce temps-là Elle croit que je m'amuse, que je m'amuse Comme elle croit que j'm'amuse Pendant ce temps-là Elle croit que je m'amuse Comme elle croit que j'm'amuse