Barbus, barbus... Dans un gala plein de réminiscence Où l'on fêtait l'époque 1900 J'ai revu les frous-frous et les danses Et Paris au bon vieux temps En admirant les modes féminines En reluquant les beaux dessous soyeux J'ai senti monter dans ma poitrine Un frisson d'orgueil joyeux Ni tenant plus, je me suis levé J'ai crié vive 1900! D'ailleurs voici mon pedigree Mon grand-père un joli barbu Fit d' mon père un autre barbu Et chacun traversa la vie En frisant sa barbe chérie Comme j'étais le fils d'un barbu A mon tour je devint barbu Et en attendant que mon fils soit barbu Je frise ma barbe car je suis barbu Tra la la... Barbu, barbu Je suis parti la barbe en bataille Mais en mettant mes pieds sur le trottoir Une fille me prit par la taille, Et me dit " - Chéri bonsoir..." Elle ajouta " - Combien que tu me donnes?" Je lui réponds: " - Environ vingt-cinq ans" " - Vingt cinq ans, répliqua la luronne Penses-tu, ce s'ra cinq cent francs! " Je me suis redressé, je luis ai dit " - Fuyez! Avec une barb' comme ça C'est vous qui d'vez m'payer!" Au refrain