Je craque et l'allumette lèche le vent Je me brûle et j'incendie nos printemps Je souffre dernier dîner, dernière cène J'étouffe l'odeur de mon cœur occis gène Je pleure il fait noir tout est teint Je meurs je dessers nos demain J'ai peur de grandir en les singeant J'ai peur de me mentir, de faire semblant Quitte à me quitter tu te souviens: 'Va, vis mais reviens' Tatoué sur ton dos, sur le mur mitoyen De mon abri sous tes reins. J'ai cru voir les confins de nos liens Oublier en chemin Que le tien c'est le mien Qu'à nous deux on ne fait qu'un. J'ai cru Bruxelles plus belle et ma peine capitale J'ai vu l'échappée belle, je capitule sans escales Malgré ce que l'on tint pour un an blême Peut-être plus même, peut-être plus même Je n'ai pas vu qu'enlevant l'encre je t'empreintais J'étais perdu dans l'aversion du t'aime Puis j'ai relu ces quelques notes juste à côté d'un V.T C'est pas comme ça qu'on sème C'est pas comme ça qu'on sème Quitte à me quitter tu te souviens: 'Va, vis mais reviens' Tatoué sur ton dos, sur le mur mitoyen De mon abri sous tes reins. J'ai cru voir les confins de nos liens Oublier en chemin Que le tien c'est le mien Qu'à nous deux on ne fait qu'un. Quitte à me quitter tu te souviens: 'Va, vis mais reviens' Tu m'as dit: 'Va, vis mais reviens' 'Va, vis mais reviens'