J'ai croisé la mort de près lundi dernier J'ai senti à mon oreille les balles siffler Et si j'ai pu l'esquiver c'est par hasard On était à moins le quart Comment te décrire ses deux mains sur mes hanches La morsure à belles dents sur ma peau blanche Et la peur qui nous déchire, qui nous saisit Quand la mort nous sourit Et alors depuis c'est comme ça Je ne fais rien comme il se doit Je me promène sous la pluie Et je n'en fais plus qu'à ma joie Rien que l'extase, de nos caresses De nos visages, oh oui Et alors depuis c'est plié Je ne fais plus qu'les jours d'été Et allongée sous le vent Je regarde le ciel passer Rien que l'extase, de nos caresses De nos visages, nos visages ♪ Quand la mort est là soudain ça crève les yeux Elle va nous briser les reins ni une ni deux Et elle va nous mettre à genoux comme des damnés À nous-mêmes enchaînés, aïe Comment te décrire son ombre dans mon cou La brûlure de son désastre à mes genoux Et comment te dire le désir et l'effroi Que la mort pose là Et alors depuis, c'est certain Je ne m'inquiète plus guère de rien Les remords, les débris Ne passeront plus mon chemin, non Rien que l'extase, de tes caresses De ton visage, mmh oui Et alors depuis c'est tout doux Je ne fais plus rien du tout Sans regrets ni tracas Je laisse le temps passer par là Rien que l'extase, de nos caresses De nos présages, mmh oui ♪ Rien que l'extase Rien que l'extase Rien que l'extase ♪ Rien que l'extase Rien que l'extase Rien que l'extase