Pour vivre ce que tu vois dans tes rêves Tu mises sur ta fécondité Tu l'enlises, tu l'emballes Tu l'enveloppes tel un coffre-fort dans une garde-robe Pour assurer ta tranquillité Tu souris, t'accumules les années Tu divagues au gré des vagues Comme l'eau qui ronge le berceau de la rivière Une tempête dans un verre d'eau Un avion se brise dans la mer... Tu saignes et tu mens Et ce saignement te remplit la bouche Il te donne le visage de quelqu'un qui est sûr de lui Tu vis l'envers de ce que tu dis Tu saignes et tu mens Et ce saignement te donne un air louche Il te donne le visage de quelqu'un qui est sûr de lui Tu vis l'envers de ce que tu dis Mais, toi, tu ne peux y croire Tu ne peux rien voir... Tu t'interroges, tu te trouves bien Ils te mangent dans la main Mais, toi, tu ne peux y croire Tu ne peux voir que tes yeux et tes lèvres te trahissent Car même si ton coffre se remplit Que ton toit est solide Ton cœur est toujours vide T'attends que tout vienne à toi Tu ne fous rien Tu t'en lasses Ta tête se sépare en deux... Tu saignes et tu mens Et ce saignement te remplit la bouche Il te donne le visage de quelqu'un qui est sûr de lui Tu vis l'envers de ce que tu dis Tu saignes et tu mens Et ce saignement te donne un air louche Il te donne le visage de quelqu'un qui est sûr de lui Tu vis l'envers de ce que tu dis Mais, toi, tu n'y vois rien Tu crois que tout va bien Et ta tête se sépare en deux tel un divorce Et tu te bombes le torse... Tu saignes et tu mens Et ce saignement te remplit la bouche Il te donne le visage de quelqu'un qui est sûr de lui Tu vis l'envers de ce que tu dis Tu saignes et tu mens Et ce saignement te donne un air louche Il te donne le visage de quelqu'un qui est sûr de lui Tu vis l'envers de ce que tu dis