Est ce que la donne aurait enfin changée? Je m'allonge à l'avenant Des journées rallongées. L'été répend son ciel étoilé Au dessus des passants Enamourés et quiets. Ca fait longtemps qu'on l'attend, Ca fait longtemps qu'on l'enterre. L'été revient débonnaire, J'irais bien divaguer, prendre l'air Et les trains. Dévaler enfin la grève. Et demain je caracolerais Tel un félin, libertaire, Sur les toits parisiens Libre comme l'air, Et les chiens me regarderont faire. Prendre la vie comme elle vient, Prendre la vie comme elle est. Merde à l'hiver et merde aux envieux Qui turbinent à la solde Des rentiers vétilleux. Respirer, fuir direction la grand bleue Catapulter l'immense Fléau des laborieux. Ca fait longtemps qu'on l'attend, Ca fait longtemps qu'on en crève. L'été revient débonnaire, J'irais bien divaguer, prendre l'air Et les trains. Dévaler enfin la grève. Et demain je caracolerais Tel un félin, libertaire, Sur les toits parisiens Libre comme l'air, Et les chiens me regarderont faire. Prendre la vie comme elle vient, Prendre la vie comme elle est. L'été revient débonnaire, J'irais bien divaguer, prendre l'air Et les trains. Dévaler enfin la grève. Et demain je caracolerais Tel un félin, libertaire, Sur les toits parisiens Libre comme l'air, Et les chiens me regarderont faire. Prendre la vie comme elle vient, Prendre la vie comme elle est. Prendre la vie comme elle vient, Prendre la vie comme elle est. Prendre la vie comme elle vient, Prendre la vie comme elle est.