J'pars me confondre dans la nuit, ce soir j'irai loin même sans les thunes
J'connais aucune amitié qui vaut plus que ma solitude
J'ressens qu'elle m'est nécessaire donc j'la chérirai tant que je peux
Elle s'est glissée au fond de mon âme, mais elle m'apaise autant que j'ai peur
J'suis ses conseils, j'le concède, pour elle ce soir, j'fais un concert
D'après ses dires, faudrait qu'on s'aime, mais pour mes proches j'suis un cancer
Elle m'est fidèle, on n'se quitte pas, et j'trouve aucune comparaison
Elle est dans mon dos, comme ceux qui parlent, le soir avec elle, je combats les ombres
Tourner le soir
Dans la gov' j'ai mal, j'm'approche des bords
J'l'appelle quand mes plaies les plus atroces débordent
Elle vient quand mon âme se décroche du corps
Tourner le soir
Dans la gov' j'ai mal, j'm'approche des bords
J'l'appelle quand mes plaies les plus atroces débordent
Elle vient quand mon âme se décroche du corps
Partir seul sans rien laisser, ma solitude est salissante
Et mon existence a laissé, se consume et laissera des cendres
Moi j'ai cru pouvoir la laisser, toute seule, au détour d'un allé simple
Mais elle et moi jusqu'à l'excès, pour la douleur qu'on inhale ensemble
Ma solitude a les yeux clairs, le regard sombre et des secrets
M'emmène avec elle quand elle se creuse, me laisse aller quand elle se crève
Ma solitude a le pouvoir de m'faire parler quand elle s'étend
Elle sait m'faire retrouver la foi quand la lueur autour d'elle s'éteint
Tourner le soir
Dans la gov' j'ai mal, j'm'approche des bords
J'l'appelle quand mes plaies les plus atroces débordent
Elle vient quand mon âme se décroche du corps
Tourner le soir
Dans la gov' j'ai mal, j'm'approche des bords
J'l'appelle quand mes plaies les plus atroces débordent
Elle vient quand mon âme se décroche du corps
♪
Mais j'préfère quand j'la choisis, j'ai encore du mal quand elle s'impose
Mais lorsque dans ma tête ça pèse, j'lui ouvre mon cœur pour qu'elle s'appose
Elle m'a permis de m'exaucer, pourtant pour d'autres, elle n'est qu'soucis
Elle a remplacé quelques reufs, remplacé quelques ex's aussi
Ma solitude le sait, mes réflexions mènent la vie dure
Qu'avec mes potes, plus rien nous lie, qu'on traîne ensemble qu'par habitude
Mais si j'l'appelle on fait la paix, moi j'connais personne qui la baise
Ma solitude, c'est l'feu qui m'brule et aussi la glace qui m'apaise
Tourner le soir
Dans la gov' j'ai mal, j'm'approche des bords
J'l'appelle quand mes plaies les plus atroces débordent
Elle vient quand mon âme se décroche du corps
Tourner le soir
Dans la gov' j'ai mal, j'm'approche des bords
J'l'appelle quand mes plaies les plus atroces débordent
Elle vient quand mon âme se décroche du corps
Elle m'entoure quand j'ai mal
Elle veut calmer ma rage
Taches de sang dans mes pas
J'attends d'noter ma rage
Elle a fait de moi un esclave, je veux pas qu'on me fuit comme elle
J'veux plus jamais être assimilé aux soucis comme elle
(Soucis comme elle, soucis comme elle, soucis comme elle, soucis comme elle)
♪
Les yeux dans l'vide, les poignets qui tremblent, les dents qui claquent
Le carrelage froid sur son front chaud vient apaiser la Bérézina dans sa tête et la torture qu'on lui inflige
Bientôt trois heures qu'elle est allongée par terre, elle regarde le sol et les vêtements répartis
Elle se dit qu'y a un instant encore elle les portait, son corps respire toujours, mais son âme est partie
♪
Elle y pensait souvent, mais maintenant c'est sûr
Un couteau caché, quand il lèvera sa manche
Ce soir, c'est son tour, elle l'a vu dans ses yeux
Donc, elle fermera les siens quand il touchera sa hanche
Elle a serré les dents, bloquée dans ses peines
Elle s'endormira où s'étendent ses pleurs
Du fil à coudre coincé dans ses plaies
Sa cuisse était blanche, mais maintenant c'est bleu
Elle réclamera la mort, des larmes collées au ciel
Le cœur entaillé et son corps l'est aussi
Personne ne l'entend, tant pis elle s'égosille
Pourtant, elle pense qu'elle vit une relation intense, mais
Elle oublie souvent qu'il l'a écarté de la danse
Il appréciera ses formes, elle passera sa vie à l'attendre
Il la verra pour ses fesses et elle essaiera de l'attendrir
Elle voudrait qu'on l'aime, elle en a marre qu'on la désire
Elle voue allégeance à un mec qui la déshabillera des yeux
Elle masquera ses plaies, embaumées dans de l'adhésif
Elle sait que si elle meurt, elle trouvera la paix au-delà des cieux
La tête dans l'feux tu t'inquièteras, ma doll
Mais personne ne t'écoutes, raconte tes drames à d'autres
Elle peut pas oublier alors tant pis ce soir, c'est sûr
Elle s'enfumera, somnifères, prozac et tramadol
Cette nuit elle s'est vue brûler dans ses mains
Depuis, elle s'immole intensément
Je ressens toute la douleur dans ses mots
Mais n'ai plus peur, car maintenant, c'est moi
Depuis, elle s'immole intensément
Elle aimait les gens, mais maintenant c'est mort
J'ai le sentiment que tout en moi est brisé
Que tout s'est morcelé et s'est écroulé
Comme les vases qui ont volé en éclat
Lorsque les disputes les ont fait partir en vrille
Je suis à terre, cassée en deux, en mille
Je suis le vase brisé, figé dans cette scène-là
L'eau se serait écoulée comme le sang
Et les fleurs seraient éparpillés devant
Je pleurerais des larmes, et des larmes, et des larmes pour les arroser encore
Comme on continue de danser parfois, pour réconforter les corps
Je serais les bras de la mer qui viendront les entourer
Le vase est ouvert, mais la vie qu'il contenait s'est diffusée
Je la maintiendrai dans l'eau de mes pleurs
Et coucherait sur le rivage les morceaux dissociés
Chacune de mes vagues viendra les assembler
Dans le sable de cet instant, où ne s'écoule pas le temps
Marées après marées, le vase sera reconstitué
Des coquillages hérités de cette histoire comme ornements
De ces ruines je ferai le plus grand monument
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